lundi 4 juin 2007

Asilah, histoire de la ville


Cité balnéaire située à 46 km au sud de Tanger, avec une vieille ville aux maisons blanches (dont les fenêtres et les portes sont peints en bleu, jaune et vert), ceinte de beaux remparts de couleur ocre construits à la fin du 15ème siècle par les Portugais.
Ville au passé tumultueux pendant plus de deux millénaires, envahie par les Carthaginois, puis par les Romains, et ayant résisté aux assauts des Normands venus de Sicile au 10ème siècle. Passa ensuite aux mains des Omeyades de Cordoue en 972, avant de tomber sous la domination portugaise en 1471 (qui vinrent avec une flotte de 500 navires et 30 000 hommes !…).

Après la fameuse bataille des Trois Rois en 1578 (où le roi du Portugal trouva la mort), leur succédèrent les Espagnols, et ce n’est qu’à la fin du 17ème siècle que le sultan Moulay Ismail leur reprend la cité. Au début du 20ème siècle, Asilah deviendra le repaire de Raissouni, bandit célèbre du Rif, qui rançonnait les populations et qui sera finalement chassé par les Espagnols en 1924, qui resteront maîtres de la ville jusqu’à l’indépendance.

vendredi 1 juin 2007

Les cascades d' Ouzoud


Situées à 150 km au nord-est de Marrakech, ces étonnantes chutes d’eau de 110 m de hauteur sont classées parmi les plus beaux sites du Maroc et constituent l’une des attractions naturelles les plus remarquables de l’Atlas marocain.
L’oued Ouzoud (« ouzoud » signifiant ‘olive’ en langue berbère, référence aux oliveraies de la région) se précipite au fond d’un gouffre verdoyant, pour rejoindre le canyon de l’oued el Abid, à 2 km de là. L’irrigation permet de nombreuses cultures, en particulier de splendides oliveraies.

Une promenade intéressante (pouvant durer de 2 à 4 h) consiste à descendre en aller-retour l’oued en aval des cascades, par une succession de bassins bordés de roseaux, où vous pourrez surprendre des
martins-pêcheurs et de petites chutes d’eau.
Au-delà des cascades, une piste (21 km) pour l’oued Abid, aux gorges si profondes (de 400 à 600 m) qu’on n’en voit pas le fond. La piste descend en lacets jusqu’à l’amont des gorges, traverse l’oued et continue dans un bassin cultivé, à travers un paysage d’oliveraies.